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SEMENCES/FRANÇOIS BURGAUD, directeur des relations extérieures du Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) " Mieux défendre le certificat d'obtention végétale face au brevet "

Le Gnis publie sa contribution aux débats publics et accentue son lobbying politique.

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Pourquoi le Gnis publie-t-il aujourd'hui un document intitulé " Contribution du Gnis aux débats " et à quoi va-t-il servir ? La filière semences française souhaite porter sur le devant de la scène les défi s autour desquels elle se mobilise et présenter sa contribution aux décideurs. Ce document permettra d'ouvrir la discussion en montrant que les semenciers sont en première ligne et s'engagent. Nous démontrons notamment que l'organisation de la filière semences favorise la sécurité alimentaire grâce à ses outils de régulation (catalogue, contrôle, certification), que la recherche semencière permet de nourrir en quantité et en qualité ou encore qu'elle crée les conditions pour mieux protéger l'environnement et préserver la biodiversité. Nous voulons en effet chasser des idées reçues, comme celle sur les semences qui favorisent la consommation d'intrants.

Quel message essentiel voulez-vous faire passer ? Notre système de propriété intellectuelle est menacé, nous voulons montrer qu'il faut préserver les COV (certificats d'obtention végétale) en vigueur en Europe, face aux brevets que prônent notamment les Américains ou les Japonais. Le COV apporte un meilleur équilibre des droits de l'obtenteur et de l'utilisateur, lutte contre l'appropriation du vivant, permet un libre accès aux variétés existantes pour la sélection et assure le financement de la recherche. Nous aimerions que le ministère de l'Agriculture mette à l'ordre du jour de l'agenda parlementaire la révision de la législation sur la propriété intélectuelle des semences.

L.C.

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